Aujourd’hui, looooongue et chouette randonnée à Schlick. Je m’étais arrêté prendre des photos dans un pierrier. [EDIT: il faut quand même que je vous montre la vue que j'avais !]
Des mouches me tournaient autour… Soudain (tintintin) je sens une piqûre dans le cou. Je me dis “cochonnerie de mouche” , je me frotte le cou, et je trouve dans ma main… un magnifique dard, entier et intact !
J’étais assez loin de la civilisation, et vu que c’est la première piqûre de ma vie, je serre les dents quelques minutes dans l’attente d’une réaction allergique. Pendant ce temps, je retrouve l’abeille (die Biene) coupable en train de se vider par terre:
Elle ne survécut pas longtemps à la perte de son abdomen; par contre, aucune réaction alarmante de mon propre organisme… Des autrichiens passent, je leur explique que je ne peux pas voir ma piqûre dans le cou. Selon eux, “es isch nix” (ce n’est rien), je suis pas trop enflé ni rouge. J’ai de la chance, ils s’y connaissent drôlement: pour eux, la bestiole agonisante est une guèpe (die Wespe), pas de doute ! Ils me désinfectent à l’eau (super, merci !), balancent le sopalin dans le pierrier comme des cochons, et repartent. J’attends encore un peu, rien ne se passe, même pas un gratouillement, donc je reprends ma rando et la termine sans problème. Je n’ai même pas réussi à retrouver l’emplacement de la piqûre le soir même !
Malheureusement, Agnès m’a ensuite rappelé que pour vraiment savoir si je suis allergique, il faudrait attendre une deuxième piqûre…